vendredi 17 juin 2016

La France non métropolitaine

« Les îles d’Outre-mer: Dépendants, Ouvertes, Métissées »
La France d’outre mer comprend les territoires de la République française situés en dehors du continent européen. On parle également de DROM-COM (départements et régions et collectivités d’outre-mer) ou encore de DOM-TOM (départements et territoires d’outre-mer). Issus de l’ancien empire colonial français, ces territoires sont situés en Amérique, Océanie, dans l’océan Indien et Antarctique, et sont soumis à des régimes administratifs et juridiques très différents. La dénomination France d’outre-mer s’oppose à celle de France métropolitaine ou selon le droit international Territoire européen de la France. La France métropolitaine désigne la partie de la République française localisée en Europe. Elle comprend son territoire continental et les îles proches de l’océan Atlantique, de la Manche et de la mer Méditerranée, comme la Corse. A partir de la révision constitutionnelle du 28 mars 2003, les français ont aboli la notion de territoire d’outre-mer et ont crée deux catégories juridiques pour la France d’outre-mer, en plus du statut spécifique de la Nouvelle-Calédonie : -les départements et régions d’outre-mer (DROM, ART. 73) -les collectivités d’outre-mer (COM, ART. 74) Cette réforme constitutionnelle également que le régime législatif et l’organisation des terres australes et antarctiques françaises est fixé par une loi. Guadeloupe : ce territoire des Antilles, bordé par la mer des Caraïbes et l’océan Atlantique, est situé à environ 6200km de la France métropolitaine. Il se compose d’îles et îlets, dont deux majeurs habités : la Grande-Terre et la Basse-Terre, formant la Guadeloupe proprement dite. La Basse-Terre est montagneuse et recouverte d’une forêt tropicale. D’origine volcanique son plus haut sommet est le volcan en activité de la Soufrière. Il y a aussi de nombreuses plages de sable noir et de sable roux. Au contraire, la Grande-Terre est plate. C’est sur le littoral sud de la Grande-Terre, parsemé de plages de sable blanc que se concentrent les grandes stations balnéaires. Le début de sa colonisation par les français commence en 1635, sous le gouvernement de Richelieu.
Martinique : elle est une île des petites Antilles. Elle doit son nom actuel À Christophe Colomb. Devenue française en 1635, elle se situe dans l’arc volcanique.
Polynésie française : COM de la France, elle est composée de cinq archipels regroupant 118 îles dont 67 habitées. Elle a été colonie française depuis 1880. Tahiti est la plus grande de ses îles. Saint-Barthélemy : appartient aux petits Antilles. Découverte par C. Colomb, elle a été occupée par les français dès 1648. C’est une île montagneuse faite essentiellement de roches volcaniques et se trouve entourée de nombreuses petites îles. Nouvelle-Calédonie : est un archipel d’Océanie situé dans l’océan Pacifique, distante de la France métropolitaine de près de 17000km, cette collectivité (ancien territoire d’outre-mer) relève de la souveraineté française depuis 1853. Elle dispose d’un statut particulier de large autonomie sui generis instauré par l’accord de Nouméa, différent des COM.

Le ministère des Outre-mer est l’administration chargée de coordonner l’action du gouvernement dans les DROM-TOM, la Nouvelle-Calédonie et l’île de Clipperton et de participer à l’élaboration et à la mise en œuvre des règles applicables dans ces collectivités. Il est dirigé par le ministre des Outre-mer, membre du gouvernement français. 1626 : Richelieu organise les premières formes d’administration centrale des colonies françaises 1710 : Bureau des Colonies, rattaché au secrétariat d’Etat à la Marine 1858 : Création du Ministère de l’Algérie et des colonies 1946 : II République : Ministère de la France d’outre-mer substitue le Ministère de Colonies Aujourd’hui.

 Le principal défi que doit relever l’outre-mer française est de nature économique et social. Le développement y reste en effet fragile, malgré de très importants financements publics, qui apportent une prospérité relative. Il existe une sorte d’ambivalence des relations qui unissent ces territoires d’outre-mer, anciennes colonies, à la France métropolitaine. Certains critiquent le coût que représenteraient pour la France ces territoires lointains où les fonctionnaires sont surpayés, la vie chère et le taux de chômage particulièrement élevé. Mais, il ne faut pas oublier que l’outre-mer est également pour la France une richesse, pas seulement culturelle, mais aussi économique. En effet, grâce à ses territoires d’outre-mer, la France compte 11 millions de km2 de zone économique exclusive, tandis que la métropole n’en procure que 34 mil Km2. L’idée de l’assistanat pour les outre-mer est installée chez les français. On sait que le déséquilibre entre les importations et les exportations stagne l’économie de la Guadeloupe, aboutissant à un déficit commercial. Quoi faire face à cette panorama ? La situation est difficile : développement endogène, régulation de la concurrence, investissements productifs, etc., ce sont des possibles solutions, mais il faut commencer, tout d’abord, par une harmonisation législative. La Réunion, île métissée, présente une diversité de population qui fait honneur à son nom : Réunion. Mais cette idée se bat entre l’intégration et la tension, produit du chômage qui mine l’espace insulaire. En plus, le recrutement des fonctionnaires à la métropole et l’émigration des jeunes vers la France, renforcent le malaise général. Il est important de rapprocher le français et le créole pour montrer quels sont ses éléments communs et pour conduire les locuteurs créophones à prendre conscience à la fois de ce que leur langue partage avec le français et de ce qui constitue des originalités de leur parler. C’est une manière d’enseigner le français tout en valorisant le créole. De cette manière on pourra remédier le problème des différences entre les résultats en éducation entre les français de la métropole et ceux d’outre-mer.